Quand des écrivains nous parlent de notre monde...
Ces écrits exprimeront mieux que nous ne pourrions le faire, ce que nous ressentons en cette période inédite et étrange.
Ce texte de Nicolas Mathieu (prix Goncourt 2018) dont voici un extrait :
"je rêve que ce virus soit le point de butée où trébuche notre civilisation du déni permanent; qu’enfin nous regardions les choses en face et constations notre échec.
Ce monde que nous avons fabriqué, dans ses détails comme dans son déploiement, n’est pas viable. D’autres raz-de-marée sont à prévoir. Tout est à refaire."
et ce texte de Claro (chroniqueur au Monde des Livres) font écho à ce texte de Fred Vargas paru en 2009 et plus actuel que jamais. Nous trouvons ce texte convaincant quant à la nécessité de réduire chaque jour davantage son empreinte écologique...
35 ans plus tôt, Gébé, dans L'An 01 nous invitait au pas de côté. Peut-être le temps est-il enfin venu de donner vie à cette utopie ?