Ernestine nous manque...
Si vous ne la connaissez pas déjà, nous sommes heureux de vous présenter cette star de la littérature épistolaire : Ernestine Chasseboeuf.
Nous l'avons bien connue et aujourd'hui, 14 ans après sa disparition, sa rouspétance nous manque. Elle aurait probablement réussi à nous faire marrer dans cette période bizarrement anxiogène et il est quasi certain qu'elle aurait défendu notre cause contre le projet d'entrepôt géant comme elle l'avait fait contre le projet de centre de résidus d'incinération en 1999.
Fort heureusement, nous entendons encore fréquemment son fantôme rôder dans notre librairie...
Ce livre a les couleurs de Noël et peut faire l'objet d'un joyeux cadeau !
Nous en avons quelques exemplaire en vente, mais il n'y en aura pas pour tout le monde... Vous pouvez certainement en trouver d'occasion chez des confrères ou acheter en neuf l'édition de poche, par exemple Chez Mollat.
Pour vous faire une idée, voici ici reproduite la lettre à Coca-Cola, désormais célèbre depuis sa parution dans le manuel de Français Bordas 4e.
Pour en savoir plus :
Voici ce qu'en dit son éditeur :
Découvrez l'anthologie de lettres de la "vieille dame indignée", comme l'appelait affectueusement Télérama. Ernestine a adressé plusieurs centaines de lettres sur des sujets qui la tracassaient : de l'art d'obtenir la carafe promotionnelle sans acheter le fromage à la guerre du Kosovo ; de la recette des Petits LU 100% pur beurre aux avions de chasse qui empêchent ses poules de couver ; des livres de poche mal collés à ses premiers essais de poésie rustique...
Biographie de l'auteur : Née Troispoux à Botz-en-Mauges au début du siècle dernier, Ernestine a longtemps vécu à Coutures (Maine-et-Loire), dans un troglodyte, ce qui lui a permis d'échapper à la canicule de 2003. Lectrice assidue du bibliobus, elle a lancé en 2000 une grande campagne contre le prêt payant en bibliothèque (La Brouette et les Deux Orphelines, Davy/Deleatur) et écrit des centaines d'autres lettres qui ont été réunies dans trois volumes : Ernestine écrit partout (Ginkgo). En 2006, elle a disparu. Signes caractéristiques : a une Minicomtesse (ancêtre de la voiture sans permis) ; a perdu la foi en 1922 à cause d'une intoxication alimentaire (religieuse pas fraîche) ; elle craint que le mot brouette ne disparaisse du dictionnaire. Pratique la poésie rustique et le jardinage.
Ici un un extrait d'un spectacle amateur tiré de ses lettres qui fût un véritable succès dans notre village, (avec Marc, votre libraire, à la guitare) et Le site officiel dédié à Ernestine.