4 - Un pas de côté ?
Comme j'ai participé à la rédaction de ce petit guide, j'en stocke une version ici. Sobriété heureuse ou simplicité volontaire, nous avons préféré ces termes à celui de décroissance.
Nous y indiquons quelques pistes pour réduire notre empreinte écologique et privilégier des joies simples.
Ci-dessous, l'article paru dans le journal.
Il y a 35 ans, Gébé, dans L'An 01 nous invitait au pas de côté.
Moi, je l'attends avec impatience, cet An 01 alors je me bouge pour tenter de ralentir, de réduire, de nuire le moins possible...
Depuis de nombreuses années, je n'achète que très très rarement des objets neufs. Il y a moins 20 ans que je n'ai pas acheté une fringue dans une boutique. ça ne me viendrait même plus à l'idée aujourd'hui.
J'ai appris à relativiser l'urgence et je m'équipe d'occasion dans les recycleries qui regorgent d'objets de seconde main. Avec de la patience, je finis toujours par y trouver ce que je cherche. Cette quête a un côté exaltant, un genre de petite chasse au trésor.
Si je dois acheter du neuf, je me renseigne sur ce qui se passe dans l'arrière boutique... Est-ce que quelqu'un à souffert pour que je puisse acquérir cet objet ? Est-ce que la production de cet objet a eu un impact négatif sur le vivant.
Pour ce faire, j'ai adopté la méthode BISOU :
Cette méthode consiste à nous poser 5 questions lorsque nous sommes sur le point de faire un achat ou plus généralement de consommer des ressources
B comme besoin : A quel besoin cet achat répond-il? Ne serais-je pas en train de l’acheter pour me conformer à une norme sociale? Est-ce vraiment moi qui désire cet objet ou mon envie est-elle dictée par une stratégie marketing bien élaborée?
I comme immédiat : L’immédiateté est la meilleure copine de l’achat compulsif. Je me demande si mon budget peut intégrer cet achat. J’attends quelques jours avant de l’acheter (ou pas) et je réponds au questions suivantes.
S comme semblable : Ai-je déjà un objet qui a cette utilité?
O comme origine : Qu’elle est l’origine de ce produit? A-t-il été produit ou commercialisé dans des conditions qui me conviennent (mauvaises conditions de travail, exploitation des ressources). Il convient d'enquêter pour savoir comment sont fabriqués les produits, ce n'est pas toujours transparent.
U comme utile : Cet objet va t-il m’être utile? Va-t-il apporter un confort primordial dans mon quotidien? Comment je faisais pour m’en passer avant?
Cette méthode est très efficace pour lutter contre ma tendance à l'achat compulsif, principalement pour les livres, en ce qui me concerne car même si j'ai du stock sous la main, j'ai du mal à ne pas craquer quand j'entre dans une librairie. Je suis inscrite dans une chouette médiathèque et y fais plein de jolies rencontres. Pour mes achats de livres, je relativise l'urgence car rien de mieux que les librairies physiques où l'on rencontre des gens en vrai, mais on est loin de la ville ici et parfois la vente à distance est bien pratique. Beaucoup de librairies indépendantes offrent le même service et le même tarif que les grosses plateformes, moi je commande parfois à la librairie Mollat. On peut faire des recherches sur https://www.lalibrairie.com/ portail de la librairie indépendante pour se faire livrer par la librairie la plus proche de chez soi et limiter ainsi les déplacements. Pour les raretés et l'occasion, sur Livre-rare-book
Acheter directement aux libraires et bouquinistes épargnera un peu l'homme le plus riche du monde d'un accroissement absolument indécent de sa fortune...
(Vous pouvez lire aussi un autre monde est possible au sujet de mon départ d'Amazon)
J'ai choisi une électricité "verte"
Je ne voulais m'éclairer ni à la bougie, ni au nucléaire, ni au charbon... mon choix s'est porté sur la coopérative Enercoop
Enercoop s’approvisionne à 100 % en énergie renouvelable et soutient les petits producteurs indépendants. Mieux, ce fournisseur développe sa propre production d’électricité renouvelable et a presque doublé sa capacité de production en deux ans. De plus, Enercoop étant une coopérative, plus de la moitié de ses bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise, notamment dans des projets citoyens. (Si vous voulez sauter le pas, avec ce code PARRAIN_dt1HK 20 euros de remise sur votre première facture Enercoop)
Sachant que la seule énergie qui ne pollue pas est celle qu'on ne consomme pas, je fais de mon mieux pour être sobre énergétiquement.
Depuis de nombreuses années, je n'achète que très très rarement des objets neufs. Il y a moins 20 ans que je n'ai pas acheté une fringue dans une boutique. ça ne me viendrait même plus à l'idée aujourd'hui.
J'ai appris à relativiser l'urgence et je m'équipe d'occasion dans les recycleries qui regorgent d'objets de seconde main. Avec de la patience, je finis toujours par y trouver ce que je cherche. Cette quête a un côté exaltant, un genre de petite chasse au trésor.
Si je dois acheter du neuf, je me renseigne sur ce qui se passe dans l'arrière boutique... Est-ce que quelqu'un à souffert pour que je puisse acquérir cet objet ? Est-ce que la production de cet objet a eu un impact négatif sur le vivant.
Pour ce faire, j'ai adopté la méthode BISOU :
Cette méthode consiste à nous poser 5 questions lorsque nous sommes sur le point de faire un achat ou plus généralement de consommer des ressources
B comme besoin : A quel besoin cet achat répond-il? Ne serais-je pas en train de l’acheter pour me conformer à une norme sociale? Est-ce vraiment moi qui désire cet objet ou mon envie est-elle dictée par une stratégie marketing bien élaborée?
I comme immédiat : L’immédiateté est la meilleure copine de l’achat compulsif. Je me demande si mon budget peut intégrer cet achat. J’attends quelques jours avant de l’acheter (ou pas) et je réponds au questions suivantes.
S comme semblable : Ai-je déjà un objet qui a cette utilité?
O comme origine : Qu’elle est l’origine de ce produit? A-t-il été produit ou commercialisé dans des conditions qui me conviennent (mauvaises conditions de travail, exploitation des ressources). Il convient d'enquêter pour savoir comment sont fabriqués les produits, ce n'est pas toujours transparent.
U comme utile : Cet objet va t-il m’être utile? Va-t-il apporter un confort primordial dans mon quotidien? Comment je faisais pour m’en passer avant?
Cette méthode est très efficace pour lutter contre ma tendance à l'achat compulsif, principalement pour les livres, en ce qui me concerne car même si j'ai du stock sous la main, j'ai du mal à ne pas craquer quand j'entre dans une librairie. Je suis inscrite dans une chouette médiathèque et y fais plein de jolies rencontres. Pour mes achats de livres, je relativise l'urgence car rien de mieux que les librairies physiques où l'on rencontre des gens en vrai, mais on est loin de la ville ici et parfois la vente à distance est bien pratique. Beaucoup de librairies indépendantes offrent le même service et le même tarif que les grosses plateformes, moi je commande parfois à la librairie Mollat. On peut faire des recherches sur https://www.lalibrairie.com/ portail de la librairie indépendante pour se faire livrer par la librairie la plus proche de chez soi et limiter ainsi les déplacements. Pour les raretés et l'occasion, sur Livre-rare-book
Acheter directement aux libraires et bouquinistes épargnera un peu l'homme le plus riche du monde d'un accroissement absolument indécent de sa fortune...
(Vous pouvez lire aussi un autre monde est possible au sujet de mon départ d'Amazon)
J'ai choisi une électricité "verte"
Je ne voulais m'éclairer ni à la bougie, ni au nucléaire, ni au charbon... mon choix s'est porté sur la coopérative Enercoop
Enercoop s’approvisionne à 100 % en énergie renouvelable et soutient les petits producteurs indépendants. Mieux, ce fournisseur développe sa propre production d’électricité renouvelable et a presque doublé sa capacité de production en deux ans. De plus, Enercoop étant une coopérative, plus de la moitié de ses bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise, notamment dans des projets citoyens. (Si vous voulez sauter le pas, avec ce code PARRAIN_dt1HK 20 euros de remise sur votre première facture Enercoop)
Sachant que la seule énergie qui ne pollue pas est celle qu'on ne consomme pas, je fais de mon mieux pour être sobre énergétiquement.
Je mange bio le plus possible
Pour le végétal, je cultive un potager, avec plants et graines bio.
Plants et graines bio par internet (Ferme de Sainte Marthe
Germinance
Pour nourrir la terre nous avons adopté deux poneys qui transforment l'herbe en engrais ...et je fabrique un compost efficace qui me permet de récolter des légumes sur un sol à l'origine très sableux et très pauvre.
Pour le reste, l'AMAP du secteur et le marché complètent.
Pour l'épicerie, Je fréquente les épiceries bio et les épiceries du village et la supérette locale.
J'essaye de me cultiver et de réfléchir
Je lis des livres (oui, oui)
bibliographie à venir
Je lis de la poésie. Parmi les nombreux sites que je visite, voici mon préféré :
Je lis des revues
L’âge de faire : https://lagedefaire-lejournal.fr/
La décroissance : www.ladecroissance.net
Silence : www.revuesilence.net
Passerelle eco : http://www.passerelleco.info/
J'écoute des émissions et podcasts qui m'éclairent sur les changements de notre monde et me donnent des clés pour me réinventer...
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire
https://www.arteradio.com/emission/vivons_heureux_avant_la_fin_du_monde
https://binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table
Pour tenter de comprendre et déconstruire mes fonctionnements, je m'informe auprès des neuro-scientifiques https://www.youtube.com/watch?v=jrdLIRh3na0
Je ne fais pas caca dans de l'eau potable mais dans des toilettes à compost Reportage photo ici
Je fais mon pain (la recette), ma lessive (la recette)
Cet article n'est pas terminé, je continue bientôt !
A SUIVRE...